Alors comme ça vous voulez blanchir vos dents hein ? Vous prenez des informations un peu partout pour savoir comment faire, mais vous avez peut-être encore des doutes. C’est normal. En général, les produits “blanchissants” ou “éclaircissants” ne sont pas hyper bons pour le corps sur lequel ils passent. Il suffit de voir l’état dans lequel sont les cheveux après une bonne décoloration.
En plus, vous entendez différents sons de cloche. Tantôt, on vous dit que c’est sans danger. Tantôt on vous explique que c’est hyper dangereux. Il est temps de régler le débat. Entre idées reçues et réalité, on vous dit tout sur le blanchiment dentaire et ses risques.
Tout d’abord…
Le blanchiment dentaire, quésaco ?
Pour être sûr qu’on part tous de la même base. Le blanchiment dentaire désigne tout procédé visant à éclaircir la teinte des dents (merci captain obvious) de manière plus ou moins naturelle. Néanmoins, quand on parle de blanchiment dentaire, on fait généralement allusion aux méthodes chimiques réalisables à la maison ou chez un expert.
Pourquoi se blanchir les dents ?
Plusieurs choses peuvent pousser une personne à se blanchir les dents :
- Une coloration excessive due à l’alimentation ou au tabac
- Un jaunissement des dents lié au vieillissement (oui, plus on vieillit, plus nos dents jaunissent… c’est un peu plus technique que ça, mais pour l’instant on va rester sur cette explication)
- Un traumatisme ou une maladie qui cause la coloration des dents
- L’envie de pouvoir sourire sans être accablé par un complexe
- Une simple envie esthétique (cette dernière raison demande plus de précautions, et nous allons voir pourquoi)
Le blanchiment dentaire, est-ce vraiment efficace ?
On parlait de la raison esthétique plus tôt et c’est parfois celle qui pose le plus de problèmes. Principalement parce que les gens imaginent qu’ils auront un sourire de star de cinéma en très peu de temps en oubliant les facteurs qui favorisent la coloration des dents tels que les habitudes alimentaires, la consommation de tabac, ou encore la génétique.
Même lorsqu’une personne a de bonnes habitudes, prend énormément soin de ses dents et consulte régulièrement un dentiste, il faut comprendre que ses dents ne seront jamais vraiment blanches. En effet, les dents ne sont pas naturellement blanches, elles ont plutôt une couleur ivoire ou blanc cassé, mais pas 100% blanches. Et vouloir atteindre cette teinte à tout prix est une chose dangereuse.
Pour toutes ces raisons, il est fréquent de voir la déception sur le visage de certaines personnes quand elles observent les résultats de leur blanchiment dentaire (que ce soit à la maison ou chez un expert). Pourtant, le blanchiment fonctionne, et sauf problèmes bucco-dentaires, vos dents seront forcément plus claires. Mais il n’y a pas que des avantages.
Les problèmes du blanchiment dentaire
Premièrement, si on parle de blanchiment dentaire auprès d’un spécialiste, cela peut coûter cher. Et quand on parle de spécialiste, on parle d’une personne certifiée telle qu’un dentiste cosmétique, pas de certains établissements douteux qui vendent des services de blanchiment dentaire à 70€ sur Instagram. Eh bien, chez un spécialiste, le blanchiment dentaire va coûter entre 500€ et 1200€. Donc une somme que nous ne pouvons pas tous débourser… surtout si on risque d’être déçu du résultat.
Ensuite, on peut parler des produits chimiques utilisés pour blanchir les dents. Généralement, il s’agit de peroxyde d’hydrogène ou de peroxyde de carbamide. Dans tous les cas, ce sont des produits corrosifs qui peuvent présenter des risques pour l'émail dentaire quand on dépasse les doses recommandées.
Il y a quelques années, des produits tels que les lampes LED et les gels au peroxyde faisaient l’objet d’une forte promotion de la part des influenceurs, surtout sur Instagram. Ces produits étaient efficaces, mais la quantité de peroxyde présente dedans était supérieure à ce que nos dents peuvent endurer sans l’aide d’un vrai spécialiste, c’est pour ça que le marché a dû être régulé. Depuis, la concentration de peroxyde dans ces produits ne peut dépasser 0,1%. C’est moins risqué, mais le produit perd en “efficacité”.
Que faire alors ?
